III. La ville, centre religieux et lieu du savoir. a) Cité épiscopale et cathédrale.
1. La cité épiscopale. Les grandes villes sont les sièges des diocèses. L’évêque y a sa résidence, le palais épiscopal et exerce son autorité et son gouvernement sur une partie de la ville. L’évêque gère les processions dans les rues et les fêtes des saints. Il veille sur la population en soutenant les œuvres caritatives qui soignent les pauvres.
2. La cathédrale. A partir du milieu du XIIème siècle, on construit dans les villes qui sont cités épiscopales d’immenses cathédrales dans un style nouveau : d’abord appelé « art français », on le surnommera plus tard « art gothique ».
b) De l’école cathédrale à l’université.
1. L’école cathédrale. L’enseignement savant se donne dans les écoles cathédrales ou écoles épiscopales dépendant de l’évêque.
2. L’Université. A partir du XIIIème siècle, les universités apparaissent : elles émanent des écoles cathédrales mais sont directement placées sous l’autorité du pape. On y développe la théologie, la philosophie, le droit, la médecine. On y forme les clercs et les laïcs. Les grands centres universitaires sont la Sorbonne (Paris), Oxford et Cambridge (Angleterre), Salamanque (Espagne), Bologne (Italie).
c) Les nouvelles formes de vie religieuse.
1. Les ordres mendiants. Au XIIème siècle, saint Dominique fonde les Frères prêcheurs (ou Dominicains) et saint François d’Assise fonde les Frères mineurs (les Franciscains) qui se développent considérablement pour y prêcher et porter secours et assistance aux plus démunis. Ils vivent de la mendicité.
2. Le couvent. Alors que les bénédictins vivent dans les campagnes, les nouveaux ordres s’installent dans les villes et y ouvrent des couvents. Ils se fixent comme objectif d’évangéliser les villes : prédication de la Parole de Dieu et enseignement du respect de la morale.